LE GRAND RYEU [Sivry-Rance]

✒️ : KI-JAI HACKIER | 📸 : KI-JAI HACKIER

📍Vers mon itinéraire

Une succession de restaurateurs issue d’une même lignée qui démarre en 1948 en terre hennuyère. Claire et Charles Boschman ouvrent à Charleroi, l’Aubergade (aujourd’hui café du Luxembourg). Leur fils, Jacques Boschman et son épouse Claudine retapent ensuite une vieille ferme du 18ème siècle à Sivry-Rance en un restaurant rustique, Le « Grand Ryeu« . En 1988, Alain, le fils cadet, reprend le restaurant familial.

1974-2024 : 50 ans, ça se fête !

Aujourd’hui, c’est Alain et sa femme Sylvie, qui sont aux manettes du Grand Ryeu. C’est avec son sourire « pepsodent » habituel, qu’Alain Boschman m’accueille, comme l’auraient fait ses parents, Claudine et Jacques il y a … 50 ans. La lignée n’est pas prête de s’éteindre. Aux côtés de Alain, son fils Arnaud est venu rejoindre le giron familial, alors que son autre fils, Thomas, reste dans le sillage avec Sushimay, sa propre affaire de créations gourmandes japonaises.

Lundi, est un jour traditionnellement calme. Dans ce restaurant près de Chimay, situé à un jet de « bière » de la frontière française, Alain propose ses Menus lundi fou. La formule est classique : Un menu 4 services pour 48 € qui s’inspirent du marché et des saisons (vous devrez ajouter 22,00 €, pour le forfait vins). Ce menu à prix plus doux, avec la substantielle économie faite, vous pourrez revivre l’expérience. Cela tombe bien, le menu change quotidiennement.

Une ambiance familiale et une maison où l’on va et l’on revient, avec ce même bonheur. Eric, le sommelier de frangin, passe le bout de son nez pour faire un petit coucou. Il ne restera pas, il ne fait que passer.

A Table

Entrées (Froide & chaude)

L’ assiette Gourmande : Foie gras, saumon fumé et magret fumé ;

Le demi homard à la vanille Fine julienne de poireaux « brûlés« 

Plat

Le trèfle à 4 viandes et quatre sauces

Fromage

Choix de fromages principalement belges et quelques français

Dessert

Buffet de « sucrés » servi à discrétion

Vins et bulles …

Un apéritif effervescent original appelé « Annick », du nom de sa créatrice. Une Belge, qui tombée amoureuse de la région, s’est établie pour faire son vin, au lac de Garde, en Italie. Fruits rouges et cerises mûres avec les arômes d’une première fermentation. Un demi sec, idéal à l’apéritif.

Mon Avis

Je m’attendais à manger cette pièce de bœuf « bien élevée », annoncée dans le menu « Lundi Fou« , qui me faisait déjà de l’œil. Un plat bien canaille, surtout lorsqu’accompagné d’une bonne béarnaise maison et des pommes allumettes cuites à la graisse de bœuf ! L’idée me plait déjà bien … MAIS, Alain annonce qu’il va nous faire découvrir son menu fait des « Best sellers » de la maison. Comme je suis quelqu’un de bien élevé et que j’ai appris qu’il ne fallait pas contredire un Boschman, vas pour le menu « Apothéose« , donc !

  • Des grands classique déclinés avec cette simplicité toute relative. De bons produits sublimés par de bonnes techniques mais surtout, une belle expérience acquise auprès des « anciens » comme Haquin, Deluc, Fleuvy, … Goderis, qui fut le premier restaurant à Saint-Idesbald a proposer une table d’hôtes en cuisine …
  • Labellisé « Table de Terroir« , la cuisine de Alain perpétue les traditions en continuant à faire la part belle à la qualité des produits locaux qu’il déclinera au travers des diverses recettes transmises par ses grands-parents et parents. « Le métier de cuisinier doit rester instinctif« . Le plaisir qu’à Alain de cuisiner à l’instant « T », transcende sur sa créativité et son envie du moment. J’ai aimé ce homard décliné en tempura. Ce goût de vanille, mélangée à la pâte à tempura, qui cuite devient crousti-fondante, m’ont rappelé ces croustillons de chez Decorte à la foire du midi de Bruxelles. Les poireaux brûlés accompagnant le homard, ont été le fruit d’une recherche en quête du juste équilibre des textures et du goût. A saluer : Le plateau composé essentiellement de fromages belges.  Le chariot de desserts très gourmand ne m’a pas laissé indifférent.

Y retournerai-je ? Très certainement ! Pour ces produits artisanaux. La cuisine classique fera toujours partie des bases fondamentales d’une cuisine évolutive.

Infos pratiques

  • Menu « Festival de Gibier » au prix de 70 € + sélection des vins à 30 €
  • Menu « Les Gourmands disent » au prix de 70 € + sélection des vins à 30 €
  • Menu  « L’Apothéose » au prix de 74 € + sélection des vins à 30 € 
  • Menu  « Lundi Fou » au prix de 48 € + forfait vins à 22 € – Apéro et café compris
  • A la carte
  • Prise en compte des allergènes et intolérances diverses
  • Ouvert les : Lundi – Vendredi soir – Samedi soir – dimanche midi

Plats enfant sur demande – Plats végétariens sur demande – Cours de cuisine – Table d’hôtes – Terrasse – Parking privé – Parking aisé dans la rue – Accès aisé pour les personnes à mobilité réduite (PMR) – Salle aérée/climatisée – Salon privé

Résumé en 🎥 de la dégustation.

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